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L’automatisation est un sujet d’actualitĂ© dans le monde informatique d’aujourd’hui. Vous pouvez entendre parler de l’automatisation comme d’un moyen d’Ă©conomiser de l’argent, d’amĂ©liorer l’efficacitĂ© et de supprimer les erreurs inhĂ©rentes.
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Souvent, les termes automatisation et orchestration sont utilisés de façon incorrecte, dans une culture DevOps mal définie. Rappelons que DevOps est une nouvelle façon d’approcher la manière dont on conçoit, on exploite et on délivre les services IT. Entrer dans le monde DevOps implique de focaliser sur les objectifs, les personnes, les processus et les outils à mettre en œuvre. En outre, dans les processus DevOps, l’approche CI/CD (Continuous Integration / Continuous Delivery ou Deployment) est fondamentale. Une autre variante trompeuse, est de se limiter à voir DevOps comme une intersection du travail et des personnes dans une organisation informatique, entre les concepteurs, les testeurs et les personnes responsables de la production.
La démarche DevOps a été créé autour d’un certain nombre de concepts techniques et organisationnels, empruntés à l’industrie (notamment Toyota) et aux approches Agiles. L’objectif principal est de positionner l’apprentissage et la démarche itérative au cœur du processus d’intégration.
L’automatisation consiste Ă configurer une tâche qui doit s’exĂ©cuter de manière autonome sans intervention humaine. Cette tâche unique peut consister Ă lancer un serveur Web ou une base de donnĂ©es, Ă configurer une fonctionnalitĂ©s rĂ©seau ou Ă provisionner une instance ou un nouvel Ă©quipement. ExĂ©cutĂ©e judicieusement, l’automatisation rend plus efficaces et plus fiables les processus manuels traditionnellement longs.
L’automatisation d’une tâche peut être lancée par une personne, on parle alors de « Human-driven Automation », elle peut être lancée en réaction à un événement et il s’agit alors de « Event-driven Automation ». Si c’est une machine qui réagit à un événement, on parle de « Machine-driven Automation » et si c’est une intelligence artificielle qui prend les décisions, il s’agit de « Self-driven Automation ».
Le plus souvent, l’orchestration est le terme utilisĂ© lorsque nous faisons rĂ©fĂ©rence Ă l’automatisation de plusieurs tâches Ă la fois. Dans la mesure oĂą l’automatisation d’un processus nĂ©cessite plusieurs Ă©tapes couvrant diffĂ©rents aspects de l’infrastructure, l’orchestration est le terme parfait pour cette approche plus vaste et souvent plus complexe. La dĂ©finition de l’orchestration comprend l’arrangement, la coordination et la gestion automatisĂ©s des infrastructures systèmes, des middlewares et des services.
L’orchestration tire parti de plusieurs tâches automatisĂ©es afin d’exĂ©cuter automatiquement un flux de travail ou un processus plus important. Celles-ci peuvent comprendre plusieurs tâches automatisĂ©es et impliquer plusieurs systèmes. L’objectif de l’orchestration est de rationaliser et d’optimiser les processus frĂ©quents et reproductibles pour assurer un dĂ©ploiement plus prĂ©cis et plus rapide des applications, car les entreprises savent que plus le dĂ©lai de mise sur le marchĂ© est court, plus le succès est probable.
Chaque fois qu’un processus est reproductible et que ses tâches peuvent ĂŞtre automatisĂ©es, l’orchestration peut ĂŞtre utilisĂ©e pour optimiser les processus afin d’Ă©liminer les redondances.
L’automatisation d’une tâche peut impressionner ou faire prendre conscience que quelque chose s’est un peu accĂ©lĂ©rĂ©. Ă€ elle seule, de simples automatisations ne feront pas une grande diffĂ©rence perceptible. Mais lorsque l’automatisation est intĂ©grĂ©e Ă une sĂ©rie de processus et de workflows, qui sont ensuite orchestrĂ©s pour s’exĂ©cuter automatiquement, les avantages peuvent ĂŞtre infinis.
Les Ă©quipes en place peuvent faire face Ă la peur de perdre leur emploi. Pourtant, les entreprises qui automatisent leurs processus ont la capacitĂ© de gĂ©nĂ©rer plus d’emplois. Il est vrai que les profils de ces emplois peuvent ĂŞtre diffĂ©rents de ceux en place et l’évolutivitĂ© des personnes peut ĂŞtre mise Ă mal.
La mise en Ĺ“uvre d’une solution d’automatisation des processus implique un investissement initial. Il est faux de croire que mettre en place une automatisation permet d’aller plus vite et donc de rĂ©duire les charges associĂ©es au moment du dĂ©ploiement. Il faut mettre ces investissements initiaux en contraste avec les avantages en termes de productivitĂ© et de conformitĂ© qui vont ĂŞtre gĂ©nĂ©rĂ©s par la suite, tout en permettant au système informatique de s’adapter plus vite aux contraintes mĂ©tiers.
La modification des workflows, des tâches et des processus peut impliquer une certaine rigiditĂ©. Il convient de faire un choix intelligent de produit d’automatisation, en examinant avec attention la polyvalence et l’Ă©volutivitĂ© par rapport Ă la transformation que prendra l’établissement Ă l’avenir, sans trop focaliser sur les effets de mode des produits.
Dans une culture DevOps idĂ©ale, les deux concepts sont utilisĂ©s en tandem. En effet, l’automatisation est la première Ă©tape vers l’orchestration. En utilisant les deux, ils peuvent ĂŞtre combinĂ©s pour rationaliser et exĂ©cuter avec prĂ©cision les processus qui conduisent Ă des dĂ©ploiements d’applications et d’infrastructures plus rapides et plus rĂ©ussis.
L’automatisation prenant en charge les tâches techniques, l’orchestration prend en charge les workflows composĂ©s de nombreuses tâches techniques. L’Ă©tape suivante consiste alors Ă utiliser l’orchestration pour prendre en charge une culture DevOps plus avancĂ©e. Des processus informatiques bien orchestrĂ©s permettent, soutiennent et renforcent les principales thĂ©ories DevOps de l’intĂ©gration continue (CI) et de la livraison ou du dĂ©ploiement continu (CD). Pour la mise en production, l’approche DevOps utilise des dĂ©ploiements frĂ©quents, rapide et Ă faibles risques. Bien qu’ils ne soient pas tous applicables aux diffĂ©rents domaines de l’IT, il existe certains exemples types de dĂ©ploiements appelĂ©s « Blue-Green Deployment Pattern », « Canary Deployment Pattern » Ă©galement appelĂ© « The Dark Launch », « Cluster Immune System Release Pattern », « Feature Toggles » ou « Strangler Application Pattern ».
Plus il y a de processus orchestrĂ©s, plus les ingĂ©nieurs DevOps peuvent travailler avec d’autres Ă©quipes pour crĂ©er des applications qui rĂ©pondent Ă beaucoup plus d’exigences.
On peut alors se demander pourquoi on n’automatise pas ou on n’orchestre pas tous les besoins informatiques. Il est commun de penser que c’est la prochaine Ă©tape de DevOps – lorsqu’on est libĂ©rĂ© des tâches rĂ©pĂ©titives pour continuer l’innovation.
L’automatisation et l’orchestration peuvent s’implĂ©menter au niveau individuel, au niveau d’une Ă©quipe ou d’une entreprise. Tous les employĂ©s peuvent tirer parti de l’automatisation.
Voici quelques approches pour choisir comment et quoi automatiser et orchestrer :
Pendant que l’automatisation et l’orchestration prennent de plus en plus en charge les tâches de gestion et d’exploitation, les équipes informatiques retrouvent la liberté nécessaire à la conception d’une infrastructure efficiente et abordent de nouveaux sujets pour répondre aux enjeux métier.
Gilbert MOĂŹSIO
Network & Methodology Senior Consultant
Chez NXO France
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